Crise toxicomaniaque
Certaines personnalités en vue dans les cercles politique et financier ont pris des décisions irrationnelles inspirées par la mégalomanie que provoque la cocaïne. (…) Les gens prenaient des décisions insensées en pensant avoir raison à 110 %, ce qui nous a conduits au chaos actuel.
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Des avis d’experts allant dans ce sens, il en existe à la pelle et la consommation de poudre blanche chez les financiers est tout sauf un mythe. Les bureaux de Madoff – pour ne citer qu’eux- étaient surnommés le“Pôle Nord” en raison de la présence quotidienne et massive de poudre blanche dans les locaux. Ils sont donc nombreux à avoir pu observer ce phénomène et à le commenter aujourd’hui.
Qu’il s’agisse d’économistes ou d’experts qui furent spectateurs de ce phénomène, ils évoquent pour beaucoup le goût pour le sentiment de surpuissance et de mégalomanie induite par le produit. Mais surtout, elle favorise en plus de la confiance en soi, conviction et crédibilité à la vente de promotions de crédits.
En deux mots, la sur-confiance annihile la culpabilité que le banquier pourrait éventuellement ressentir en vendant son contrat qu’il sait véreux et c’est alors bagou qu’il refourgue à une famille déjà endettée un crédit qui a de grandes chances de les conduire à la faillite.
Un triple A vs la C : une erreur de calcul
Oups on s’est tout trompés dans les chiffres ! On a oublié la virgule dans l’addition haha.
Les résultats de Reinhart et Rogoff ont servi de rempart soutenant les politiques d’austérité. Le fait qu’ils soient faux doit en conséquence nous amener à les réévaluer à la fois en Europe et aux Etats-Unis.
Quand on y pense, on a hâte de voir les écoliers de demain apprendre dans leurs livres d’Histoire que le monde économique des années 2000 tenait à un rail de coke et une mauvaise addition.
Sources – Guardian / Courrier International / Slate US