“Ne pas obéir aux règles de quelqu’un d’autre, ne pas porter l’abaya [forme traditionnelle du hijab, ndlr], ne pas être accompagnée lorsque je sors et, de manière plus générale, ne pas me sentir comme une créature inférieure.”
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Elle souhaite ainsi attirer l’attention de l’opinion publique sur la situation des femmes en Arabie saoudite, ce pays considéré par certaines organisations non gouvernementales comme le plus misogyne au monde.
La jeune femme a ensuite rappelé qu’en boycottant la compétition, elle effectuait aussi un important sacrifice financier : “Je suis prête à défendre mes principes et rater cet événement, durant lequel j’aurais pu gagner en cinq jours plus d’argent que sur une douzaine d’événements combinés.” Selon Libération, les femmes n’auront pas à porter le hijab ou l’abaya pendant la compétition.
Toutefois, ce n’est pas la seule affaire autour de la compétition. Dans un premier temps, l’Arabie saoudite avait attiré l’attention des médias étrangers en refusant d’accorder des visas aux joueurs venus d’Iran, du Qatar ou d’Israël. Selon L’Express, malgré un rappel à l’ordre de la Fédération internationale d’échecs, les joueurs et joueuses israélien·ne·s n’ont pas obtenu de visas.