Pour promouvoir sa collection printemps-été 2017, Kenzo a choisi de mettre à l’honneur ceux qui s’abandonnent à la danse.
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Toujours aussi créative, la maison Kenzo puise aujourd’hui son inspiration dans l’univers de la danse pour promouvoir sa collection printemps-été 2017. Il y a quelques mois, la marque de luxe s’intéressait au virtuel, en produisant une petite vidéo satirique sur les réseaux sociaux. Avec Club Ark Eternel, nous plongeons dans l’esprit que la marque voudrait donner à sa nouvelle collection pour hommes. Cette vidéo est un hommage au monde de la nuit, aux night-clubs et aux danseurs solitaires.
Le duo de réalisateurs Partel Oliva a fait appel au chorégraphe Ryan Huffington (qui a œuvré sur les clips de “Chandelier” de Sia et de “We Exist” d’Arcade Fire) . C’est lors d’un voyage en Afrique du Sud que Partel Oliva a eu l’idée de placer l’art de la danse au cœur de la prochaine campagne de Kenzo, en découvrant la kizomba, une sorte de zouk angolais :
“C’est un film à propos de la danse, mais nous l’avons abordé avec l’idée de ne pas la prendre comme un fait acquis. Nous nous sommes donc assis avec Ryan et les danseurs, nous leur avons montré la vidéo d’un homme qui n’est clairement pas un professionnel mais qui dansait avec un tel abandon qu’il semblait très pensif, sur le point d’avoir une révélation. C’est sur la danse comme plaisir et privilège.”
Ce sont ces moments d’émancipation, de transe et d’extase non contrôlées, que l’on peut vivre et observer dans les clubs, que les réalisateurs ont voulu recréer. Sur une musique de Lafawndah et BR-RR, seuls dans une pièce ou dans de grands espaces vides, la prestation des danseurs rappelle le sentiment que l’on peut avoir lorsque l’on danse en solo sur un dancefloor ou dans sa salle de bain.
Au delà de la danse, c’est un “un hommage à la culture club en ces temps de tragédie“, à l’heure où des clubs mythiques ferment leurs portes à cause de la gentrification, selon la marque. “De nombreux pays du monde entrent dans un hiver spirituel et nous voulions rendre hommage aux jeunes qui sortent même par – 2°C.“