Live Report : Kanye West au Zénith de Paris

Live Report : Kanye West au Zénith de Paris

Un concert sous le signe du froid

18h30 : Une heure de queue dans un froid des plus sympathiques. Les portes ouvertes, pas une seconde à perdre : on se faufile pour pouvoir se réchauffer dans les couloirs du Zenith.
19h 30 : Notre appareil photo confisqué par la sécurité, on apprend qu’il n’y a pas de vestiaire et qu’il nous faudra affronter la fosse avec nos grosse doudounes. Merci pour le choc thermique. Première constatation lorsqu’on fait face à la scène : de grands rideaux blancs ont été hissés. Un concert visuel ? Oui. On dénombre sept écrans, une scène minimaliste et peu de spots de lumières.
20h30 : La foule s’impatiente alors que No Church in the Wild ou de The Joy tournent dans les enceintes. Et une sensation semble parcourir l’audience : Niggas In Paris, sera t-il joué ?
21h30 : Une petite poignée de musiciens enrubannés font leur apparition sur scène. Le public gueule toutes les quatre minutes pour faire comprendre au roi auto-proclamé du hip-hop que l’attente a assez duré. Enfin. Le décor est lancé et de grands icebergs émergent sur les écrans et se séparent de chaque côté de Kanye, comme pour nous rappeler un certain Moïse. Ego-trip tu disais ?
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Passées les différentes comparaisons aux génies de notre époque (Steve Jobs, Basquiat), Kanye West conclut le concert. Après une feinte de fin de show sur le morceau Lost in the World , le rappeur revient pour un unique rappel. En prévision : Gold Digger.
Alors que la foule entonne des “Ici c’est Paris” et veut son Niggas in Paris, on devine un sourire géné sur le visage de Kanye West : il n’avait pas prévu ça. Malheureusement, le morceau appartient à Kanye et à Jay-Z et n’a donc aucune raison d’être, même si on est à Paris. Kanye regagne les coulisses tandis que le public n’hésite pas à le siffler.
Comme final, on a connu mieux. Comme concert, on reviendra.