Pour sa troisième édition de la journée sans voiture le dimanche 1er octobre, Paris sera totalement libérée des véhicules motorisés.
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Pour la 3e édition de la #JournéeSansVoiture, #Paris tout entière sera libérée des véhicules motorisés !https://t.co/u9JMx6bYSe pic.twitter.com/AMHfjITvv5
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 21 juin 2017
Le dimanche 27 septembre 2015, Paris organisait sa première journée sans voiture. Un succès qui avait conduit à une baisse des niveaux de pollution significative allant jusqu’à 40 % dans certains quartiers de la capitale. Année après année, la mairie de Paris étend un peu plus le périmètre réservé aux piétons et aux cyclistes pour cet événement annuel.
Si seuls l’hypercentre et les Champs-Élysées étaient concernés en 2015, le périmètre avait été élargi pour intégrer les quartiers Montparnasse, de la tour Eiffel, du Sacré-Cœur et du Père Lachaise en 2016. Pour cette édition, c’est désormais tout Paris (périphérique non inclus) qui sera totalement dépourvu de véhicules à moteur le temps d’une journée de 11 heures à 18 heures. “L’idée, c’est de montrer qu’on peut vivre la ville autrement, sans voiture”, a expliqué Christophe Najdovski, adjoint de la mairie de Paris chargé des transports (EELV), au Parisien.
Quelques exceptions à la règle
Comme chaque année, des dérogations seront accordées pour les véhicules de secours, les transports en commun (bus de tourisme non compris), les taxis et les VTC. Les conducteurs seront en revanche limités à une vitesse de 30 km/heure. À noter que pour simplifier les procédures, l’interdiction de circuler s’appliquera également aux véhicules électriques. Le cas des Autolib’ reste encore en débat. Christophe Najdovski insiste sur l’aspect pédagogique de l’opération :
“L’interdiction de circuler s’appliquera seulement à partir de 11 heures. On pourra venir en voiture dans Paris avant, ou se garer aux portes de Paris et poursuivre en transports en commun après.”
L’année dernière, la pollution globale dans la capitale avait baissé de 25 % lors de cette journée sans voiture. De quoi peut-être, un jour, banaliser l’opération de façon mensuelle, comme il en est question depuis le début.