Les représentations toujours autorisées
Plus encore, le Japan Times nous rapporte les propos de Toru Okumura, avocat d’Osaka spécialisé sur le sujet : “Les demandes de destructions de photos et vidéos pornographiques ont bondi en un an.” Une étude de 2002 mettait en avant le fait qu’au moins 15% des Japonais en avaient déjà vu, et que 10% admettaient en posséder.
La loi définit les photos et vidéos de pornographie infantile comme “celles qui ont prévus d’exposer ou de se concentrer sur les parties sexuelles des enfants“. Cela ne touche donc que les images réelles et non leurs représentations. Les versions dessinées, ou modélisées en 3D, sont donc toujours autorisées, pour ne pas déroger à la liberté d’expression explique toujours le Japan Times, là où les Échos évoquent l’impact d’un “intense lobbying de certains élus et du Japan PEN Club, une association d’auteurs et de dessinateurs“.
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