Alors que nous vivons dans un monde où le bruit est omniprésent, l’artiste américain Doug Wheeler présente un “dôme de silence” au musée Guggenheim de New York.
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Le silence serait-il devenu l’ultime luxe ? Nous avons en tout cas rarement l’occasion d’y faire face dans nos sociétés où il ne se passe pas une journée sans le son d’une notification, le bruit de travaux publics ou encore le brouhaha d’un métro grouillant aux heures de pointe.
Pour répondre à ce fléau du monde moderne, le musée Guggenheim de New York présente PSAD Synthetic Desert III, une installation de l’artiste américain Doug Wheeler. L’œuvre se présente comme un dôme privé de tout son extérieur : il s’agit d’une salle entièrement blanche dans laquelle des pyramides couvrent entièrement le sol. L’artiste compare les perceptions sonores et lumineuses de cette salle hermétique à ce que l’on peut ressentir en traversant les déserts du nord de l’Arizona, d’où il est originaire. Seules 5 personnes à la fois sont invitées à rentrer dans la pièce, durant 10 à 20 minutes, afin de profiter au mieux possible de l’expérience.
L’art de Doug Wheeler est souvent associé au mouvement artistique Light and Space, né sur la côte ouest des États-Unis dans les années 1960-70. Doug Wheeler a d’abord exploré l’univers de la peinture abstraite, avant d’expérimenter diverses techniques combinant des feuilles acryliques, de la laque et des néons, notamment pour sa série la plus célèbre intitulée Light Encasements.
L’installation PSAD Synthetic Desert III est visible jusqu’au 2 août au musée Guggenheim de New York.