En images : 7 œuvres originales et méconnues de Le Corbusier

En images : 7 œuvres originales et méconnues de Le Corbusier

Dimanche 17 juillet, l’œuvre architecturale de Le Corbusier a été classée au Patrimoine mondial de l’Unesco. L’occasion d’un retour en images sur certaines de ses constructions originales les plus méconnues. 

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Vous avez sans doute déjà entendu parler de la villa Savoye à Poissy ou de la Cité radieuse de Marseille, deux constructions phares de l’architecte franco-suisse Charles-Édouard Jeanneret-Gris, plus connu sous le pseudonyme de Le Corbusier (1887-1965). Depuis le 17 juillet dernier, celles-ci sont classées au Patrimoine mondial de l’Unesco, parmi 17 sites, dont 10 se trouvent en France et les autres éparpillés dans le reste du monde, de l’Inde au Japon en passant par l’Argentine.

À la fois architecte, urbaniste, décorateur, peintre, sculpteur et homme de lettres, Le Corbusier est aussi reconnu comme un artiste de génie que décrié pour sa personnalité égocentrique, son goût pour la polémique, ainsi que pour ses rapports troubles avec le régime de Vichy. L’originalité de ses constructions se base sur les cinq principes fondamentaux du mouvement moderne formulés par Le Corbusier lui-même : les pilotis, le toit-terrasse, le plan libre, la fenêtre en bandeau et la façade libre. À l’instar de la villa Savoye et de la Cité radieuse, illustrations parfaites des théories de l’architecte.

À l’occasion de l’entrée au Patrimoine mondial de l’Unesco des constructions de Le Corbusier, Konbini s’est intéressé à des travaux méconnus de l’urbaniste. Peut-être découvrirez-vous ainsi une autre facette de son œuvre.

  • La ville de Chandigarh (Inde)

Sous l’impulsion du Premier ministre Nehru, Le Corbusier a dessiné les plans de Chandigarh, ville nouvelle construite après l’indépendance de l’Inde en 1947. Inaugurée en 1953, Chandigarh est devenue la capitale des États du Pendjab et de l’Haryana, au nord du pays.

  • Le Cabanon

Le Cabanon de Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes, 1951) est l’archétype de l’habitacle ergonomique et fonctionnaliste. Clairement moins dans la folie des grandeurs que la cité indienne ci-dessus, on apprécie le côté cosy de cette petite chambre carrée.

  • Le couvent

Le couvent Sainte-Marie de La Tourette, à Éveux (Rhône), est sorti de terre en en 1960. Les locaux comportent 100 chambres, des salles d’étude, de travail et de récréation ainsi qu’une bibliothèque, un réfectoire et une église.

  • L’église Saint-Pierre de Firminy

L’église catholique Saint-Pierre située à Firminy (Loire) est l’un des derniers projets de Le Corbusier, réalisé après sa mort, entre 1973 et 2006. Néanmoins, le bâtiment n’est pas officiellement une église : l’évêché s’étant désengagé du projet pour une question de coûts, la construction a été terminée grâce à des fonds publics. On note que dans la nef principale, la lumière pénètre par des orifices qui dessinent la constellation d’Orion.

  • Le gymnase de Bagdad

Dessiné par Le Corbusier, construit sous Saddam Hussein puis tombé dans l’oubli : tel est l’étrange destin du gymnase de Bagdad. Occupé par l’armée américaine pendant la guerre d’Irak, il est redécouvert en 2005 par une chercheuse qui consacre sa thèse à l’architecture moderne. Une rénovation a été engagée en 2011.

  • La villa Sarabhai

La villa Sarabhai est située à Ahmedabad au nord-ouest de l’Inde. Elle a été dessinée par l’architecte en 1951 pour madame Manorama Sarabhai, une riche veuve, et ses enfants (ce qui explique la présence du toboggan). Une construction unique en son genre pour son époque dans cette région du monde.

  • La tombe d’Yvonne

À son épouse Yvonne, décédée en 1957, Le Corbusier construit une tombe à Roquebrune-Cap-Martin. À droite, pour elle, Le Corbusier choisit d’incruster dans la dalle l’empreinte d’un coquillage et de sceller la croix que sa femme ne quittait jamais. À gauche, il prévoit l’emplacement qu’il occupera à sa mort et orne ce côté de la tombe d’une épitaphe émaillée aux couleurs vives.