Le 17 avril 2008, le poète, dramaturge et ancien député de la Martinique Aimé Césaire mourait à Fort-de-France, laissant derrière lui une œuvre considérable. Alors que son légendaire “Je suis de la race de ceux qu’on opprime” retentit encore, ces quelques mots, écrits il y a plus d’un demi-siècle, prennent aujourd’hui une résonance toute particulière :
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“Mon nom : offensé,
mon prénom : humilié,
mon état : révolté,
mon âge : l’âge de pierre,
ma race : la race humaine,
ma religion : la fraternité.”
Aimé Césaire
Extrait de Et les chiens se taisaient (Présence africaine, 1958)