Qui a déjà payé une fortune pour une pièce importable ? Le livre I Actually Wore This de Tom Coleman célèbre les tenues les plus improbables qu’on ne porte jamais !
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Qui n’a jamais dépensé une fortune dans une pièce importable ? Que ce soit un jean à motifs flammes à 250 euros, une veste à franges trouvée chez Kilo Shop ou même une paire de chaussures chez Zara, chacun d’entre nous a dans son placard quelque chose qu’on ne met jamais. C’est exactement ce que veut célébrer Tom Coleman dans son livre I Actually Wore This : Clothes We Can’t Believe We Bought (“J’ai vraiment porté ça : les vêtements qu’on aurait jamais cru acheter”, en français).
Dénonçant une industrie de la mode “qui se prend trop au sérieux et qui n’a pas d’humour”, l’auteur américain est allé interviewer 80 personnalités de son entourage, photographiées par Jerome Jakubiec, et leur a demandé de commenter les pièces les plus improbables, voire les plus laides, de leur garde-robe.
On y trouve ainsi un chercheur d’art new-yorkais et sa chemise Versace, qu’il a choisie car “elle ressemblait à un costume du Cirque du Soleil” ou encore une écrivaine qui a trouvé sa robe fluo dans une boutique sans nom à New York, “le genre de magasin où je suis sûr qu’on deale du LSD et où il y a des combats de chiens dans la cave le week-end”, confie-t-elle. Avec son livre, Tom Coleman veut inciter les gens à mettre leur ego de côté et à “célébrer ces vêtements disgracieux pour lesquels vous vous demanderez toujours ‘mais à quoi je pensais ?’ quand vous les regardez pendus dans votre armoire”, écrit-il en introduction.
I Actually Wore This est en fait une invitation à rejoindre le club du mauvais goût et surtout à nous questionner sur notre mode de consommation. “Lors d’une vente de destockage, vous pensez faire une bonne affaire et gagner quelque chose en achetant cette robe en soie fuschia, même si après vous réaliserez que vous ne la porterez jamais et que ce n’était pas une si bonne idée que ça”, écrit Tom Coleman. À méditer.