Le Darknet accueille aujourd’hui Grams. Le tout premier moteur de recherche qui permet à ses utilisateurs de trouver facilement de la drogue ou des armes à feu de son choix.
Présenté comme un Internet bis sans foi ni loi, le Darknet est un concentré de réseaux privés anonymes construits entre pairs de confiance (peer-to-peer), et renvoie à des serveurs non accessibles par les protocoles et les logiciels usuels. Parmi ces réseaux d’anonymisation, Tor (The Onion Router, pour les amateurs d’acronymes), souvent considéré comme la porte d’entrée du Darknet.
Tor fait transiter le trafic par plusieurs couches – comme à travers les couches d’un oignon – de telle façon qu’on ne puisse plus, à la sortie, en déterminer l’origine. En d’autres termes, une fois passée les portes du Darknet, votre adresse IP ne peut plus être identifiée (en théorie).
Pour un peu mieux cerner cette bête informe qu’est le Darknet, on peut se référer aux propos du journaliste Olivier Tesquet, qui, dans un article pour Télérama, le décrivait en ces termes :
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Pêle-mêle, il mettrait la pédopornographie à portée de souris, offrirait aux polytoxicomanes de tous les pays un hypermarché où faire leurs courses et proposerait à prix cassé des numéros de carte Bleue par palettes entières. Il a même ses légendes urbaines, comme ces combats à mort de gladiateurs modernes retransmis par webcam (mais que personne n’a jamais vus).