Un pays dangereux pour les journalistes
Dans un communiqué de presse controversé, Daniel Millán Valencia, le porte-parole du chef de l’État a répondu “qu’il n’y avait aucune preuve que des agences du gouvernement mexicain soient responsables du supposé espionnage”. Il affirme également :
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“Pour le gouvernement mexicain, le respect de la vie privée et la protection des données personnelles de tous les individus sont inhérentes à nos valeurs de liberté, de démocratie et de respect de la loi.”
Le communiqué de presse s’achève avec une invitation adressée à ceux qui pourraient avoir été victimes de cet espionnage à présenter leur plainte au bureau du procureur général. Ce qui n’est pas sans ironie, car c’est précisément son bureau qui serait impliqué dans cette affaire. De nombreuses organisations, comme Amnesty International, réclament qu’une enquête soit menée et que les journalistes soient protégés. Depuis l’an 2000, on estime qu’ils sont plus d’une centaine à avoir été assassinés au Mexique.
Traduit de l’anglais par Sophie Janinet