Le mois dernier, le Parlement européen avait sommé les pays membres d’interdire ces thérapies.
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La députée La République en marche de la deuxième circonscription de l’Allier, Laurence Vanceunebrock-Mialon, va porter une proposition de loi pour interdire les thérapies de conversion. Interrogée par Libération, cette dernière a déclaré : “Si la France est le pays des droits de l’homme, elle ne peut pas rester silencieuse sur cette question.”
Il s’agit de thérapies qui ont pour objectif qu’une personne homosexuelle ou transgenre change son orientation sexuelle ou renonce à vouloir changer de genre. Considérant l’homosexualité comme une “maladie” que l’on pourrait guérir, ces thérapies peuvent aller de l’entretien sous forme de discussion à la thérapie par électrochoc.
La secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a abondé dans le sens de l’élue en déclarant : “Nous sommes en train de travailler contre les thérapies de conversion LGBT. C’est une pratique intolérable ! Elles doivent cesser partout.”
Jeudi 1er mars, le Parlement européen avait adopté, avec 435 voix pour, 109 contre et 70 absentions, l’amendement numéro 8 qui encourage vivement les pays membres à interdire les thérapies de conversion et le 28 mars dernier, l’État de Washington est devenu le onzième État américain à abolir cette pratique.