800 fermetures en trois ans
Le temps passe, les tubes restent
Crise économique et réglementations
Si les boîtes de nuit connaissent moins de succès que dans les années 80, il y aurait plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, les jeunes, frappés de plein fouet par la crise économique, auraient moins d’argent à dépenser pour faire la fête et donc tendance à rester davantage chez eux. Par ailleurs, les réglementations sur le tabac et l’alcoolémie pourraient également avoir pesé dans la balance, comme le souligne Isabelle Fauvel :
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Il a fallu que les discothèques s’adaptent en créant des fumoirs, des systèmes d’insonorisation ou des navettes pour raccompagner les clients qui ont trop bu.
Cependant, bien que leur nombre soit en déclin, les discothèques continuent de rapporter de l’argent. Avec un chiffre d’affaires global compris entre 900 millions et 1 milliard d’euros, elles représentent plus que les concerts et spectacles de musiques actuelles, souligne Le Figaro. Ainsi, le chiffre d’affaires moyen d’une boîte de nuit française s’élève à 440 000€.