Un moteur culturel pour la ville
Problème : le risque de devoir bouger hors du centre-ville toulousain. Une solution que les responsables de la salle ne veulent pas envisager : “On ne veut pas voir La Dynamo disparaître du centre. Cette salle est un lieu indispensable au soutien de la scène locale – beaucoup d’amateurs viennent y jouer – et constitue un véritable moteur culturel pour la ville. Déménager plus loin, ce serait appauvrir l’offre culturelle du centre-ville nocturne et ne laisser que les banques, les kebabs et les boutiques”, plaide Ali Tehar.
Dans cette dynamique, une pétition a été mise en ligne depuis hier sur le site avaaz.org. Elle a déjà récolté plus de 7500 signatures. “La pétition est là pour montrer que nous ne sommes pas seuls. On souhaite rencontrer le nouveau maire [Jean-Luc Moudenc de l’UMP-UDI, ndlr], voir si on a la même vision du centre-ville et envisager des solutions viables“.
Konbini a essayé de contacter le service culture de la mairie de Toulouse, or, en pleine passation des pouvoirs après les élections municipales du 30 mars, personne n’a pu répondre à nos questions.
À voir aussi sur Konbini
Un cas isolé ?
La Dynamo est loin d’être un cas isolé. Nombreuses sont les petites salles de concert qui peinent à subsister dans les grandes villes de France. Ainsi, à Marseille, un grand nombre de petits lieux musicaux (Planet Mundo Kfé, l’Enthropy, le Paradox, etc.) ont été contraints de tirer le rideau, fautes de moyens ou pour cause de tapages nocturnes récurrents. Même chose à Bordeaux où le Bootleg vient de fermer pour une durée indéterminée.