Le réalisateur Larry Clark, fasciné par la jeunesse et la liberté, filme pour la nouvelle collection de Dior une poignée de skaters dans les rues de Paris.
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Missionné par Dior pour tourner une petite vidéo d’à peine deux minutes, le réalisateur et photographe Larry Clark a filmé une poignée d’adolescents très chics au spot du Trocadéro, repaire des skaters parisiens.
Sur fond de musique électro, l’effet ralenti de la vidéo et les quelques gros plans envoûtants mettent l’accent sur les détails des vêtements de la collection printanière du Belge Kris Van Assche. À peine sortis de l’adolescence, les acteurs à l’air rebelle respirent la liberté et la fraîcheur en se déplaçant en bande sous la grisaille parisienne. Très élégants, ils enchaînent les tricks non loin de la tour Eiffel.
Ce court-métrage de présentation qui s’adresse aux jeunes, avides de sensations, prouve que l’on peut très bien coupler le chic au pratique, en sortant skater dans les rues de la capitale de la mode sans étouffer dans son costume sur mesure.
La jeunesse comme source d’inspiration
“Quand j’ai accepté ce travail pour Dior, a expliqué Larry Clark au New York Times, la première chose que je leur ai dit c’est que je n’étais pas un photographe de mode. Ce à quoi ils m’ont répondu : ‘C’est pour cette raison que nous vous avons choisi.'”
Larry Clark s’impose comme la recrue idéale pour la marque. Le réalisateur de The Smell of us, Wassup Rockers et Kids a souvent porté son regard sur l’adolescence et le skate en cherchant toujours à exprimer le goût de la liberté et de l’outrance.
Il avait déjà mis un pied dans la mode en collaborant avec le créateur irlandais J.W. Anderson, en mars 2015, pour le livre The Smell of us, en marge de son film du même nom.
Cet été le réalisateur avait participé à la campagne automne-hiver 2016 de Dior en jouant les mannequins aux côtés du rappeur A$AP Rocky et de la jeune révélation du cinéma français, Rod Paradot, qui avait décroché le César du meilleur espoir masculin pour son rôle d’indiscipliné sensible dans La Tête haute d’Emmanuelle Bercot.
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