Allez, on ne dira rien 😉
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Après le bac, le brevet. Les élèves de 3e ont planché sur l’épreuve de français, jeudi 23 juin au matin. Un texte de Maurice Genevoix (1890-1980) leur a été proposé, extrait de La Boue, récit qui raconte son expérience de “poilu” au cours de la Première Guerre mondiale. La Boue figure dans son intégralité dans un recueil d’œuvres de Maurice Genevoix, intitulé Ceux de 14, publié en 1949.
Outre des questions sur un texte d’une trentaine de lignes, une dictée portant sur un extrait plus court de La Boue faisait partie de l’épreuve. Auriez-vous fait un sans-faute ? Nous avons demandé à Google Trad de vous lire le passage, et nous vous donnons le corrigé ci-dessous. À vos stylos !
Le corrigé
(Hop, hop, hop, on ne triche pas !)
Mais il est six heures du soir. La nuit vous entre dans les yeux. On n’a plus que ses mains nues, que toute sa peau offerte à la boue. Elle vous effleure les doigts, légèrement et s’évade. Elle effleure les marches rocheuses, les marches solides qui portent bien les pas. Elle revient, plus hardie, et claque sur les paumes tendues. Elle baigne les marches […], les engloutit : brusquement, on la sent qui se roule autour des chevilles… Son étreinte d’abord n’est que lourdeur inerte. On lutte contre elle, et on lui échappe. C’est pénible, cela essouffle ; mais on lui arrache ses jambes, pas à pas…