“À titre personnel, il me fait peu rire mais je n’aurai pas la suffisance de me positionner en arbitre de la bonne ou mauvaise blague. Mais j’ai par contre en tant que députée et comme citoyenne une très forte interrogation : celle qui consiste, à une heure de très grande écoute, de tolérer des agissements répétés et vexatoires – que l’assentiment de la victime ne transforme pas en un chèque en blanc à celui qui porte les coups – alors que de l’autre la puissance publique, les professionnels, les associations et les parents se mobilisent. Si une main médiatique détruit en quelques minutes ce que la main de la puissance publique construit avec beaucoup de justesse en plusieurs mois, alors il importe que la représentation nationale s’en saisisse.”
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Toujours plus de buzz
Ce n’est pas la première fois que Cyril Hanouna et son TPMP sont pointés du doigt. Il y a un mois, la ministre des Familles et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, avait saisi le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) après que Jean-Michel Maire, l’un des chroniqueurs de l’émission, avait embrassé une jeune comédienne sur le sein, en direct, sans son accord. Le CSA avait déclaré avoir reçu environ 250 signalements ce soir-là.
Ces polémiques n’ont cependant pas l’air de nuire à l’émission, qui cherche toujours plus le buzz. Touche pas à mon poste attire environ un million de téléspectateurs sur C8. De son côté Marie-Anne Chapdelaine attend toujours la réponse de la ministre de la Culture.