Le réalisateur multi-oscarisé va s’attaquer à un monument de la culture populaire, et le projet est plus que séduisant.
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Il y a des noms de cinéastes dont la simple évocation suffit à rendre un projet excitant. Fincher, évidemment. Tarantino, bien sûr. Nolan, Coppola (fille et père), Dupieux, Chazelle, et tant d’autres. Autant dire que dans cette liste, Guillermo Del Toro est très bien placé. Le papa du Labyrinthe de Pan, de Hellboy, de L’Échine du diable ou du sublime La Forme de l’eau pourrait faire n’importe quel film, qu’on serait plus que curieux de voir ça.
Alors imaginez que celui-ci se lance dans l’animation. Intéressant et pas absurde, puisque ce dernier a signé la série Chasseurs de Trolls pour Netflix. Imaginez désormais qu’il s’agisse d’un film en stop motion. Vu le talent de metteur en scène du Mexicain, cela ne peut être que merveilleux.
Visualisez maintenant tout ceci sous la forme une comédie musicale. On se souvient avec un pincement au cœur pincé, de La Forme de l’eau, et de son adoration de la musique, et on est déjà enchanté. Mais si en plus, il s’agit d’une reprise du conte de Pinocchio, à la sauce Del Toro donc, alors on est déjà fan.
Le projet semble un peu fou en soi. Le film, que Del Toro écrit et produit en plus de le réaliser, se déroulera dans l’Italie des années 1930. Et on ne sait pas grand-chose de plus, si ce n’est que le film sortira sur Netflix.
Dans un communiqué de presse, il explique ainsi :
“Aucune forme d’art n’a autant influencé ma vie et mon travail que l’animation et aucun personnage n’a eu de connexion aussi personnelle avec moi que Pinocchio.
Dans notre histoire, Pinocchio est une âme innocente, avec un père indifférent, qui s’égare dans un monde qu’il ne comprend pas. Il se lance dans un voyage extraordinaire qui lui permettra de comprendre son père et le monde réel. J’ai depuis toujours voulu faire ce film.
Après l’expérience incroyable que nous avons vécue avec Chasseurs de Troll, je suis reconnaissant que la talentueuse équipe chez Netflix m’offre l’occasion d’une vie de présenter au public, partout dans le monde, ma version de cet étrange pantin devenu vrai petit garçon.”
Vous l’aurez compris : on a hâte.
