Un premier test ADN avait été effectué en 2007
La juge madrilène en charge de cette affaire a estimé que “l’étude de l’ADN du peintre était nécessaire, car il n’existe pas d’autres restes biologiques ni personnels pour effectuer une comparaison”, rapporte Le Monde. C’est la raison pour laquelle le tribunal a accordé un permis d’exhumation du corps du peintre, décédé en 1989, enterré dans une crypte sous le théâtre-musée qu’il avait imaginé dans sa ville natale de Figueras, en Catalogne.
Comme l’écrit Le Monde, les Espagnols sont peu nombreux à croire Maria Pilar Abel. Peu en Espagne croient à cette histoire, car elle avait déjà réalisé un test ADN en 2007 à Paris un test ADN sur la base du matériel génétique conservé par Robert Descharnes ancien photographe, assistant et biographe de Dalí. Selon ce dernier, ce test s’était révélé négatif, mais Maria Pilar Abel affirme depuis dix ans que le résultat ne lui a jamais été communiqué.
Si Maria Pilar Abel Martinez explique ne lire les cartes que pour les autres, dans son cœur la réponse est claire : Dalí est son père. D’autant que le peintre n’ayant pas de descendance, si la paternité de Dalí était reconnue, la voyante pourrait prétendre à toucher 25 % du patrimoine de l’artiste, qui avait légué toutes ses œuvres à l’État espagnol… Les différentes fondations qui gèrent l’héritage de Dalí ont d’ores et déjà annoncé préparer “un recours pour s’opposer à cette exhumation”.
À voir aussi sur Konbini