Dans la série des hommages rendus à J Dilla, l’ouverture d’un “coffee shop” spécialiste dans les beignets que James Yancey affectionnait tout particulièrement amuse. En même temps qu’elle consterne.
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J Dilla aimait les donuts. Vraiment. Il en mangeait beaucoup et surtout il a appelé le dernier album publié de son vivant (sorti en 2006) Donuts.
C’est en partant de ce postulat que l’oncle du producteur Herman Hayes a décidé de monter une “petite entreprise”. Un hommage sucré et acidulé autant qu’une manière de facilement faire de l’argent sur le dos de son défunt neveu et du culte qui l’entoure comme il l’annonce au quotidien Detroit News. L’ancien boulanger, a décidé d’ouvrir “Dilla’s Delights“, un coffee shop de plus de 800 mètres carrés à la mémoire de son neveu, rien que ça.
On pourra y déguster un “Fantastic Fritters” (inspiré par le titre de l’album qu’il a composé pour le groupe Slum Village), ou un “McNasty Macaroon” (chanson signé Jaylib – soit Dilla et Madlib). Le tout est “bio”, bien sûr. Les bons produits c’est important. L’échoppe devrait ouvrir courant octobre ou novembre.
On oublie peut être l’essentiel.
“L’enfer est pavé de bonnes intentions”
Il était sur son lit de mort lorsqu’il composait “Donuts”. Et j’ai senti que c’est en partie un hommage à mon travail.
On ne doute pas des bonnes intentions qui ont motivé l’ouverture imminente de cet espace au rez-de-chaussée de l’hôtel Milner où le producteur a brièvement séjourné lors des premières années de sa vie et toutes les occasions de raviver le souvenir de l’un des beatmakers les plus marquants du mouvement hip-hop sont à saluer.
Mais force de remarquer que plus qu’un culte, Dilla est devenu un business vraiment lucratif.
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Stüssy a fait des tee-shirts (forts jolis doit-on dire), des inédits émergent toutes les semaines, sa mère vend une partie de sa collection de disques, elle qui contrôle toutes les initiatives utilisant le nom de son fils (elle soutient d’ailleurs son frère dans cette entreprise). Ainsi il ne passe pas une semaine sans que James Yancey fasse l’actualité. Bien malgré lui.
Ça commence un peu à lasser… Et à rendre triste.
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