Ce jeudi 18 janvier, Jean-Luc Mélenchon est revenu sur son opposition à la légalisation de la gestation pour autrui (GPA) en France.
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— 24h Pujadas (@24hPujadas) January 18, 2018
"Le jour où une femme milliardaire sera prête à faire un gosse gratuitement pour une pauvre d'un bidonville, j'accepte qu'on ouvre le débat. Le corps ne peut pas être un objet de marchandisation." @JLMelenchon #24hPujadas pic.twitter.com/mZwbMaygCg
Alors que les États généraux de la bioéthique ont démarré ce jeudi 18 janvier, l’éventualité d’une légalisation de la gestation pour autrui est de plus en plus discutée. Jean-Luc Mélenchon était l’invité de LCI ce même jour. À cette occasion, le leader de La France Insoumise a donné son opinion sur la question.
Il y voit une “illusion et une injustice sociale totale” avec des “pauvres qui utiliseront leur corps”. L’élu a évoqué les “milliers d’enfants qui n’ont pas de parents et qui aimeraient en avoir, et qui sont disponibles pour être aimés”, avant d’ajouter :
“Je vais vous dire une chose : il n’y a pas de droit à l’enfant. Ça n’existe pas. Il y a les droits de l’enfant. Mais il n’y a pas de droit à l’enfant.”
Jean-Luc Mélenchon craint également qu’une légalisation de la GPA puisse entraîner de graves dérives concernant la marchandisation du corps humain :
“Je pense que si nous acceptons ça, demain aussi on fera de la vente d’organes, demain on payera les transfusions sanguines, et ainsi de suite… Le corps, en lui-même et dans son intimité, ne peut pas être un objet de marchandisation.”
Le député de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône avait déjà exprimé son point de vue à ce sujet au cours de la campagne présidentielle. Ferme, ce dernier avait ainsi déclaré en janvier 2017 qu’il changerait d’avis “le jour où on [lui] présentera[it] une milliardaire qui, par amour d’une femme pauvre d’un bidonville, acceptera de porter son enfant”.