Dans son dernier rapport publié mardi 27 septembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dresse une carte interactive de la pollution mondiale. Zoom sur la France et ses 315 villes passées au crible.
À voir aussi sur Konbini
–> Pour consulter la carte interactive, cliquez ici.
Dans son dernier rapport, l’Organisation mondiale de la santé alerte sur le seuil critique atteint par la pollution mondiale, révélant que 92 % de la population à travers le monde respire un air (trop) pollué. Mais qu’en est-il précisément de la France ? Si l’on blâme souvent la Chine pour ses émissions polluantes, nous sommes pourtant loin d’être exemplaires en matière de qualité de l’air. Le site de France Info a parcouru attentivement la carte de l’OMS à la recherche des bons et des mauvais élèves de l’Hexagone.
Pantin vs Roisey
Connaissez-vous Roisey ? Cette commune d’altitude située en région Auvergne-Rhône-Alpes remporte la palme de la ville où l’air est le moins pollué en France, parmi celles prises en compte par l’OMS, avec seulement quatre microgrammes de particules fines (PM2,5) par mètre cube en moyenne par an pour moins de 1 000 habitants.
Pour rappel, les particules fines, dont l‘OMS fixe le seuil à 10 microgrammes par mètre cube en moyenne par an, comprennent des polluants comme le sulfate, les nitrates et le carbone noir, qui pénètrent profondément dans les poumons et le système cardiovasculaire.
Si Roisey montre l’exemple, ça n’est en revanche pas le cas de toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, ni de la Côte d’Azur, à en croire la carte de l’OMS. La région parisienne est elle aussi très concernée par la pollution : on respire en moyenne 16 microgrammes de particules fines par an à Saint-Denis, 18 microgrammes à Paris et 22 à Pantin, qui détient ainsi le triste record pour la Métropole. Il semblerait que nos poumons soient globalement mieux lotis dans le centre du pays, autour du Massif central.
Pour connaître les détails de la pollution atmosphérique dans votre ville ou votre région, rendez vous sur la carte interactive de l’OMS accessible via le lien ci-dessus.