“Plus j’échoue, plus j’ai envie de continuer”
Mais comment Candy Crush connaît-il autant de succès ? Pour Fawaz, un jeune initié de 18 ans, l’interface du jeu y est pour beaucoup : “Candy crush est facile à jouer, beaucoup d’amis sont dessus, et il est gratuit. Le graphisme enfantin y est aussi sûrement pour quelque chose, tout comme les bonbons !” Quant à Johan, la réussite du jeu réside indéniablement dans le défi qu’il représente :
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Il y a un vrai challenge, on veut toujours aller plus loin. La difficulté rend le jeu super attractif, c’est vraiment bizarre ! Plus j’échoue, plus j’ai envie de continuer.
S.O.S. réseaux sociaux
Oui mais voilà, Candy Crush a l’avantage d’être né en 2012 et, à cette époque, contrairement à celle de Tetris, les réseaux sociaux sont bien réels. Aussi, il est possible via l’application sur votre smartphone de vous connecter à Facebook et ainsi harceler vos amis dans le but que ces derniers vous envoient des vies. Mes dernières notifications sont d’ailleurs principalement composées de requests Candy Crush…
Le succès de ce jeu est également mesurable sur Twitter. Vous n’avez qu’à faire le test : tapez #CandyCrush dans la barre de recherche, et vous vous retrouverez face à une armada de twittos addict en détresse. Twittos dont je fais bien évidemment partie.
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Passion addiction
Ces nombreux tweets cachent une vérité sûre : tout le monde joue à Candy Crush, et tout le monde en devient addict.
Virgine s’en est bien rendue compte : actuellement au niveau 225 (sur les 410 au total), elle joue plusieurs heures par jour. “Je vais dire que je passe environ trois heures dessus chaque jour mais j’ai bien peur que ça soit plus, j’essaye de me rassurer… Je préfère ne pas compter, je risquerais la crise cardiaque. D’autant plus qu’une amie m’a donné la technique pour avoir des vies illimitées, depuis mon existence n’est plus la même.”
Avec une grosse dose d’humour, Virginie avoue qu’elle passe beaucoup, beaucoup trop de temps sur Candy Crush :
Certains accros à Candy Crush vont même jusqu’à désinstaller l’application de leur iPhone… pour la réinstaller quelques minutes plus tard. Avec quatre à cinq heures de jeu quotidien au compteur, Aïssa l’explique : “J’étais au niveau 175 quand j’ai craqué et desinstallé l’application. Mais je l’ai réinstallée vingt-cinq minutes plus tard. J’avais perdu ma progression donc j’ai du reprendre du début.”
Tel un drogué sans sa came, les joueurs qui tentent de se sevrer de Candy Crush replongent. Sur ce, je m’en vais répondre aux dizaine de requests envoyées sur Facebook.
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