On dirait que les nombreuses protestations contre le sort réservé à ces mammifères marins ont enfin payé.
À voir aussi sur Konbini
Dans le sillage du documentaire Blackfish, qui critiquait la cruauté des parcs aquatiques maintenant des orques en captivité, de nombreuses manifestations ont visé l’entreprise américaine SeaWorld.
Même Steve-O, de Jackass, s’est impliqué. Il a écopé d’une peine de 30 jours de prison après avoir escaladé une grue de 30 mètres de haut en portant une orque gonflable et une pancarte qui disait “SeaWorld, c’est de la merde”.
Cette semaine, le gouverneur de Californie, Jerry Brown (Parti démocrate), a fait un grand pas en avant pour la protection des animaux en signant une loi qui vise à empêcher l’élevage d’orques ainsi que leur maintien en captivité, ciblant ainsi sans les nommer les pratiques des parcs aquatiques de type SeaWorld. La Californie devient ainsi le premier État américain à interdire l’élevage d’orques en captivité.
D’après l’organisation de défense des animaux PETA, cette loi a pour but de s’assurer que les futures générations d’orques “ne connaissent pas la privation de liberté, le stress et la frustration d’être détenues dans de petits réservoirs de béton”.
Les parcs aquatiques de cet État auront donc l’interdiction d’utiliser ces “baleines tueuses” dans des spectacles de divertissement.
À partir de juin prochain, seules des présentations à des fins éducatives de ces animaux seront tolérées.
Cette loi a été rédigée par le membre de l’assemblée de l’État de Californie Richard Bloom (du district de Santa Monica). Elle maintient des exceptions pour les institutions scientifiques ou éducatives qui utilisent les orques à des fins de recherche ou de réhabilitation.
Chargement du twitt...
La PETA soutient cette décision historique, mais estime qu’on peut encore mieux faire. L’association de défense des animaux souhaite une loi fédérale qui interdise l’élevage d’orques sur tout le territoire américain.
“La population doit continuer à boycotter ces parcs aquatiques jusqu’à ce qu’ils arrêtent d’utiliser les animaux et qu’ils les déplacent dans des sanctuaires directement sur le littoral.”