Le 14 avril 2014, l’enlèvement de 276 lycéennes à Chibok, dans le Nord du Nigeria, par la secte islamiste Boko Haram avait ému le monde entier. Vingt et une d’entre elles viennent d’être libérées.
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Traduction : “Après 912 jours, cette jeune fille est dans les bras de sa mère. Elle a été réconfortée avec amour et a pu reposer sa tête sur son épaule.”
Le jeudi 13 octobre, la présidence nigériane a annoncé que 21 des 276 jeunes filles enlevées le 14 avril 2014 par le groupe terroriste Boko Haram, à Chibok (dans le nord du pays), avaient été récupérées par l’armée nationale. L’échange des otages contre quatre membres de la secte islamique — dans la région de Banki, à côté de la frontière camerounaise — a été réalisé dans le cadre d’un accord, supervisé par le Comité international de la Croix-Rouge et par le gouvernement suisse, entre le gouvernement et le groupe armé affilié à l’organisation État islamique.
L’enlèvement des jeunes filles avait particulièrement ému l’opinion publique internationale, suscitant notamment la création du hashtag #BringBackOurGirls. Pendant ce temps-là, les jeunes femmes avaient été mariées de force à des militants de Boko Haram. Toutefois, peu de temps après leur rapt, 57 d’entre elles étaient parvenues à échapper à leurs geôliers.
Les 21 jeunes femmes libérées le 13 octobre représentent donc le plus gros contingent à retrouver la liberté depuis (entre-temps, l’une des lycéennes avait réussi à s’échapper en mai dernier). Cette nouvelle exceptionnelle a été confirmée sur Twitter par le porte-parole du président Buhari, Garba Shehu, dans une série de messages :
“La libération de ces filles est un résultat d’une négociation entre le gouvernement et Boko Haram, menée sous l’égide de la Croix-Rouge internationale et du gouvernement suisse. Les négociations continuent. Le président se réjouit de la libération mais tient à rappeler que plus de 30 000 Nigérians ont été victimes du terrorisme.”
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Espérons que d’autres libérations suivront. En attendant, Boko Haram continue à terroriser le Nigeria et tous les autres pays de la région, notamment à travers la pratique des enlèvements de masse. Le groupe terroriste se sert de ses milliers de victimes comme recrues forcées, esclaves sexuelles ou bombes humaines.