Quand j’avais 14-15 ans, la culture metal et les metalleux m’impressionnaient beaucoup. Du coup le festival, c’était pas ma tasse de thé. Côtoyer tout ce monde-là, j’étais pas trop chaud au début. Mais ça s’est avéré une bonne chose pour l’album parce que j’y allais avec un certain recul.
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“Burning lives, burning…”
“Des choses vraiment rigolotes à dessiner”
Tout fan de musiques sombres qu’il soit, Johann n’a pas honte de raconter avec ses dessins qu’il est “tombé des nues” devant certaines scènes que seul la population d’un open air comme le Hellfest est capable de créer. Même si “ce sont des trucs évidents pour les festivaliers”, on découvre dans ses dessins pourquoi les metalheads constituent en festival un groupe social libéré, à l’aise avec son look et son corps et très amical (parfois même un peu trop).
J’ai beau connaître le milieu, il y a encore des trucs que je comprends pas : à un moment, je vois un type de 50 berges s’étaler de la boue partout sur le corps avant d’aller au concert… Alors je pige pas trop, mais c’est super amusant à dessiner. Il y a aussi les types qui se déguisent en tout et n’importe quoi…
Tout ça est hyper sympa même si je n’ai pas cette culture. Je découvre. Mais l’ambiance est super bonne, les gens ne mentent pas : le Hellfest, c’est super bon enfant, super sympa, les gens sont adorables, y’a pas une seule embrouille… Puis y’a des choses vraiment rigolotes à dessiner.
On parle de certains groupes mainstream comme Deep Purple, Slayer, Iron Maiden, Uriah Heep, KISS, ZZ Top… mais on s’est aussi concentrés sur des genres de niche comme le black metal, le death metal, le doom, le thrash… Ce que vous trouverez dans ce carnet, c’est notre description.