Bandit : son EP Timocracy entre électro, pop et classique

Bandit : son EP Timocracy entre électro, pop et classique

Après deux ans d’absence, le compositeur Bandit rejoint les bancs de la scène electro française. Avec un EP, Timocracy, qui comporte sept titres.

À voir aussi sur Konbini

Deux ans loin de la scène électro et peu de concerts ont valu a Bandit de mûrir son son, de s’éloigner de ses influences sans pour autant s’en débarrasser. Dans Quattuor, piste introductive, on sent une puissance propre à un Dj Mehdi et les mélodies d’un Joakim. Les mauvaises langues lui reprocheront un son étiqueté Ed Banger tandis que d’autres y verront une évolution positive de son travail : la production est affinée, les violons se sont aiguisés et les airs toujours aussi pop. En 4 minutes et 40 secondes, les efforts opérés par le compositeur français se font sentir : on est loin de Ecce Omo et même de la première version de Leviathan.

[iframe width=”100%” height=”450″ scrolling=”no” frameborder=”no” src=”http://w.soundcloud.com/player/?url=http%3A%2F%2Fapi.soundcloud.com%2Fplaylists%2F2583808″ ]

D’ailleurs, Levianthan renaît. Sortie en 2009, la track apparaît en deux fois sur l’EP à travers une intro grandiloquente. Hills, c’est la colonne pop de Timocracy. Le piano, efficace, rejoint les compositions suédoises d’un certain Miike Snow tout en lorgnant même vers les retombées d’un Calvin Harris à ses meilleures heures, époque Flashback. Triade en est le prolongement : il ne manque plus que des vocales pour que le morceau devienne un tube sous acide.

Pour ce qui est de Sorrow, on sent l’influence que Sebastien Tellier a eu sur la culture musicale du compositeur. Quant à Danze, elle illustre l’avenir de Bandit avec du chant au milieu de la track. Pour mieux donner une direction et de la voix à ses futures productions ?