Au Japon, comme en France, on ne badine pas avec le téléchargement illégal. Le lundi 1er octobre, de nouvelles mesures ont été prises par le gouvernement : les racailles qui pillent les trésors musicaux de la Toile pourront désormais passer par la case prison et payer jusqu’à 20,000 euros.
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Sur la carte de l’industrie musicale, le Japon est le deuxième plus grand marché après les États-Unis, selon l’association The Recording Industry Association. Et le nombre de téléchargements illégaux est dix fois plus important en nombre que les morceaux achetés en toute légalité. Car ce n’est que tardivement, en 2010, que le Japon met enfin un mot sur le téléchargement illégal : “hors-la-loi”.
Mais de nouvelles mesures ont été prises au 1er octobre par le gouvernement : si un internaute est pris dans le filet de l’illégalité, il pourra s’acquitter d’une amende 20,000 euros et de deux ans de prison. Derrière les barreaux pour avoir téléchargé du David Guetta ? Voilà une bonne nouvelle. Mais le tarif sera le même pour tout le monde, que vous soyez fans de M83 ou de Lorie.
En prévision du renforcement de la loi sur le téléchargement illégal, les Anonymous ont organisé le 7 juillet dernier une manifestation à Tokyo. Des voix se sont aussi élevés contre cette dérive législative, remettant en cause une offre musicale légale insuffisante.
En France, un internaute originaire de Belfort a été récemment inculpé par Hadopi : il a dû payer 150 euros pour avoir téléchargé deux morceaux de Rihanna. Il s’est avéré, après coup, que c’était son ex-compagne qui avait commis le délit. Par vengeance, surement.
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