Rencontre avec Kazuhide Tomonaga
Cette rencontre a été l’occasion de discuter des évolutions de l’animation. Pour ce vétéran, la vraie grande révolution a été l’arrivée du digital qui a permis aux animateurs de pouvoir développer une palette d’animations plus large. Il admet cependant que l’on a un peu perdu le côté humain dans tout ça. Le celluloïd ne laissait pas le droit à l’erreur : les planches colorisées étaient photographiées les unes après les autres avant d’être mises bout à bout afin de créer l’animation. Il arrivait parfois que l’on se rende compte qu’un bout de main apparaissait sur l’une des images, et il fallait alors tout recommencer. Avec l’informatique, la question ne se pose plus, et il est désormais possible de corriger des erreurs aussi facilement que rapidement.
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Pour Kazuhide Tomonaga, le digital n’est ni mieux ni moins bien, il est juste différent. Pourtant, l’utilisation du cel-shading (technique qui permet un rendu graphique de style “animation traditionnelle”) témoigne d’une certaine nostalgie de cet artisanat.
Un Français dans l’équipe
La Japan Expo se déroulera du 6 au 9 juillet prochains, au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte.