Le président américain a déploré dimanche 8 avril une “attaque chimique insensée” en Syrie. Le régime syrien dénonce une “rengaine ennuyeuse”.
À voir aussi sur Konbini
Après l’attaque présumée chimique du régime syrien sur le dernier bastion rebelle de la Ghouta orientale, qui a fait une dizaine de morts samedi 7 avril, Donald Trump a prévenu qu’il faudra “payer le prix fort”, pointant du doigt la Russie et l’Iran, principaux soutiens de Bachar el-Assad.
Many dead, including women and children, in mindless CHEMICAL attack in Syria. Area of atrocity is in lockdown and encircled by Syrian Army, making it completely inaccessible to outside world. President Putin, Russia and Iran are responsible for backing Animal Assad. Big price...
“De nombreux morts, y compris des femmes et des enfants dans une attaque CHIMIQUE insensée en Syrie. La zone des atrocités est confinée et encerclée par l’armée syrienne, la rendant totalement inaccessible au reste du monde. Le président Poutine, la Russie et l’Iran sont responsables pour leur soutien à l’animal Assad. Il faudra payer le prix fort.”
Sur le même sujet...
Emmanuel Macron soutient Donald Trump
Dans un entretien téléphonique dimanche soir, le président a affirmé son soutien à Donald Trump. La France “condamne avec la plus grande fermeté les attaques chimiques du 7 avril contre la population de Douma dans la Ghouta orientale”, a annoncé l’Élysée dans un communiqué.
La France et les États-Unis vont coordonner leurs actions lors d’une réunion urgente du Conseil de sécurité des Nations unies ce lundi 9 avril à New York.
Alors que les condamnations pleuvent sur la scène internationale. De son côté, le régime syrien se défend d’avoir mené une attaque chimique et dénonce une “rengaine ennuyeuse” en qualifiant de “farce” les accusations portées selon l’agence Sana.
Moscou dément fermement l’utilisation d’armes chimiques contre les rebelles et met en garde les États-Unis.
Ce lundi 9 avril au matin, des missiles ont frappé un aéroport militaire du régime, faisant une dizaine de morts. La France et les États-Unis démentent être à l’origine de cette attaque. Damas et Moscou accusent Israël, qui n’a toujours pas commenté l’attaque.
