Violente avec un jeune garçon de 14 ans interpellé pour “ivresse publique”, la police de Cleveland a fait face à de nombreux étudiants.
Vous vous souvenez de Geraldo Rivera, ce journaliste de la FOX qui, après la récente performance de Kendrick Lamar aux BET Awards, a déclaré que “le hip-hop fait plus de dégâts aux jeunes Afro-Américains que le racisme” ? Des étudiants de l’Université de Cleveland viennent d’enterrer ses propos.
Ce dimanche 26 juillet, une conférence tenue par le mouvement Black Lives Matter sur la condition de la communauté noire aux États-Unis a été perturbée par l’arrestation d’un jeune garçon de 14 ans. Ce qui lui a été reproché : ivresse publique, selon ABC News 5 Cleveland.
Des témoins de la scène ont relevé la brutalité des policiers, qui auraient plaqué violemment l’adolescent au sol. La foule présente s’est alors regroupée pour ne pas laisser passer la voiture des forces de l’ordre, lesquels ont répondu à coups de gaz au poivre. Plusieurs personnes ont été touchées.
C’est là que les opposants se sont tenus par les bras pour bloquer la route. De leurs bouches, des cris, et pas n’importe lesquels :
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We gon’ be alright ! We gon’ be alright ! We gon’ be alright ! We gon’ be alright ! We gon’ be alright ! …
Vous l’aurez deviné, ces paroles proviennent du refrain de “Alright”, l’un des titres phares du troisième album de Kendrick Lamar, To Pimp A Butterfly, qui a récemment été habillé d’un clip magistral, réalisé par Colin Tilley.
Un court métrage et un morceau forts qui, comme à l’habitude du rappeur de Compton, reflètent leur temps, décrivent la société, racontent le quotidien et, plus précisément, dénoncent les violences policières à l’égard de la communauté noire-américaine.
Kendrick Lamar en tête-à-tête avec Tupac
Ils sont les fers de lance de la West Coast. Ils ont les mêmes principes. L’un, Tupac, est le “père spirituel” de l’autre, Kendrick. Pour la première fois, nous avons fait se confronter les deux rappeurs et leurs discours, sur des sujets comme le respect, la mixité dans les ghettos, les femmes, la responsabilité des rappeurs ou encore le changement dans la société.
Dans cette optique, 2Pac interroge Kendrick Lamar sur des questions qui ont toujours autant d’importance près de 20 ans après sa mort.