Cette série documentaire disponible sur France TV Slash s’attarde sur le parcours de huit trentenaires qui ont changé de cadre de travail, de rythme de vie ou de métier.
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Du haut de nos 20 ans, on croit souvent que les trentenaires ont trouvé leur place dans le monde du travail. Qu’ils soient salariés, indépendants, patrons ou employés, payés au SMIC ou (déjà) assez riches pour s’acheter un appart, ils donnent l’impression aux jeunes adultes, pas encore entrés dans la vie active, qu’un projet professionnel se précise avec l’âge.
En réalité, beaucoup de trentenaires se posent encore mille questions sur leurs choix. La série documentaire “Les Petites Gouttes” met un coup de projecteur sur ces jeunes adultes qui, à l’aube de la trentaine, se rendent compte que, non, leur emploi ou le contexte dans lequel ils travaillent ne leur conviennent pas et décident de changer leur quotidien.
Comme ceux qu’elle filme, la réalisatrice Pauline Antipot a pris le large. Cadre dans le numérique à Paris, elle a lâché un boulot stable, dans un bureau, pour embarquer sur un bateau et voyager. La goutte d’eau qui a fait déborder son vase, ce sont “les techniques de management, la pression, le rythme de vie dans une grande ville. À Paris, on court après le travail et l’argent pour pouvoir y vivre. C’est un cercle vicieux”, raconte-t-elle au bout du fil.
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De retour en France, elle se met à sillonner les routes de France pour rencontrer des trentenaires qui ont eux aussi sauté le pas. “À trente ans, on s’assume plus en tant que personne, on est moins influencé par l’effet de groupe”, analyse-t-elle tout en reconnaissant que d’autres facteurs entrent en compte, comme la généralisation du travail à distance et la désillusion du travail en entreprise. “Le contexte politique est dur aujourd’hui. On va vers un monde du travail à bout de souffle de plus en plus dur avec les salariés”, explique Gregor dans le premier des sept épisodes. Lui a quitté Paris et un boulot derrière un ordi pour devenir volontaire dans un écovillage.
Mais pas question de taper sur le salariat. Si la plupart des trentenaires interrogés se libèrent du rythme de la grande ville et du quotidien dans un bureau, Pauline Antipot a également tenu à raconter le parcours d’Adèle. Après plusieurs années intenses, cette éditrice auto-entrepreneuse est passée salariée à mi-temps dans la fonction publique afin de subvenir aux besoins de sa famille et vivre plus sereinement tout en continuant à bosser pour des maisons d’édition. Consciente que tout le monde ne peut pas se permettre de tout plaquer et vivre de sa passion, pour des raisons financières et/ou familiales, la réalisatrice espère avant tout que cette série aidera d’autres trentenaires à trouver leur équilibre.
Une série documentaire réalisée par Pauline Antipot, co-produite par Diopside et France Télévisions avec le soutien financier de la région Occitanie, à découvrir sur le site France TV Slash.
