Lutte des classes
Très bien tout ça, mais on se doute bien qu’une entreprise qui a passé des années à monétiser son accès wifi ne va pas soudainement se mettre à proposer un accès gratuit et illimité. Alors quid des données disponibles ? Selon le communiqué de la SNCF, TGV Connect permettra donc, en théorie, à n’importe quel usager de “passer plus d’une heure sur les réseaux sociaux ou envoyer 60 mails accompagnés de pièces jointes”. Surprise : le client pourra “maîtriser sa jauge de consommation” de données… qui seront donc bien limitées. Nous y voilà.
Aperçu du portail #TGVconnect pour surfer à grande vitesse : infos voyageurs, service à bord, espaces d'echanges... pic.twitter.com/nirUAkFJra
— SNCF Newsroom (@SNCF_infopresse) 13 décembre 2016
Selon FrAndroid, la SNCF a donc tout prévu : les passagers de seconde classe, comme vous et moi, seront autorisés à dépenser de 200 à 500 Mo de données, tandis que ceux de la première classe auront le loisir de dépenser 1 Go de données. De même, le streaming sera pour le moment réservé aux voyageurs de première classe Pro. Les téléchargements d’applis seront dans tous les cas impossibles. La SNCF se justifie en expliquant qu’il y aurait plus de “professionnels” en première classe, qui ont des trucs autrement plus importants à faire que d’aller sur Facebook et devraient donc être prioritaires.
Une fois les lignes TGV équipées du portail, le déploiement continuera progressivement vers les lignes TER, avec un objectif de 90 % des trains équipés fin 2019. Allez, réjouissons-nous quand même : depuis le temps qu’on réclamait le wifi gratuit dans les trains…
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