Paris occupe (toujours) la première place.
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Chaque année, l’Union nationale des étudiants de France (UNEF balance son classement des villes les plus chères de France pour y étudier. Ce mardi 16 août, rebelote. Et, comme l’année dernière, c’est Paris qui occupe la place de la ville la moins abordable de l’Hexagone pour les étudiants. En moyenne, les Parisiens doivent débourser par moins de 1156 euros par mois pour leur :
- logement;
- transports en commun;
- dépenses courantes.
Derrière Paris, quelles villes trouve-t-on dans le top 10 ? Créteil (1035 euros), Nanterre (1024 euros), Nice (906 euros), Lyon (856 euros) et Bordeaux (831 euros), Marseille (815 euros), Montpellier (809 euros), Lille (809 euros) et, enfin, Toulon (797 euros).
Parmi les villes plus abordables, c’est Limoges qui remporte la palme de l’économie avec (655 euros). En reprenant le classement à rebours, on retrouve derrière la cité de la Haute-Vienne : Poitiers (658 euros), Brest (661 euros), Saint-Étienne (684 euros) et Pau (692 euros).
Cette nouvelle étude annuelle fait suite à un rapport dévoilé par l’UNEF et rendant compte d’une augmentation du coût de vie de 1,23 % à la rentrée 2016 pour les étudiants. Si les loyers restent toujours la première dépense des étudiants, avec une moyenne de 55 %, le rapport note de grandes inégalités territoriales, avec par exemple des chiffres allant du simple au double.
515 euros ? La différence de coût mensuel entre Paris et Limoges. 74% ? La part que prend le loyer dans le budget d’un étudiant bordelais. À Lyon, il faudra dépenser trois fois plus dans les transports qu’à Toulouse (310 euros contre 100).
L’organisation affirme ainsi :
“Un certain nombre de collectivités font reposer cette année encore le poids de leurs difficultés budgétaires sur les épaules des étudiant-e-s en augmentant leurs tarifs : c’est le cas par exemple à Bordeaux (+ 15 euros), Lyon (+ 8 euros) ou encore Paris (+ 7 euros)”.
Résultat, l’UNEF demande, à quelques mois de l’élection présidentielle de 2017, que des mesures soient prises pour “garantir l’égalité sur tout le territoire” et “réduire le coût de la vie des étudiants”. Par exemple ? En généralisant un “demi-tarif étudiant pour les transports dans toutes les villes universitaires”. Des initiatives budgétaires encore plus difficiles à aboutir dans un contexte d’austérité, dénoncé par l’UNEF :
“L’État porte une responsabilité dans cet affaiblissement de la capacité des collectivités à permettre à tout(e)s de faire des études […]. De plus, la baisse des subventions aux collectivités territoriales limite leur capacité d’intervention pour les jeunes voire les pousse à faire reposer leurs économies sur le pouvoir d’achat des étudiant(e)s. À Paris, la région a décidé de supprimer le dispositif de Pass contraception et a augmenté les tarifs des transports de près de 7 euros pour les étudiant(e)s”.
L’UNEF, au-delà du classement général du coût de la vie des étudiants dans les villes de France, précise les coûts par ville en fonction du logement…
… et des transports :