Pourrait-il un jour déambuler sur la Seine, la Loire, le Rhône ou encore la Nièvre ? On aimerait beaucoup, et les maires écolos aussi. Le labo CSAIL du MIT vient de dévoiler, en vidéo, un petit bateau autonome pour deux personnes qui déambule OKLM dans les canaux d’Amsterdam.
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Le Roboat II, de son petit nom, qui est propulsé par quatre hélices, fait 2 mètres de long. Son vénérable prédécesseur, le Roboat, était deux fois plus petit. Quant au modèle définitif et de taille réelle, qui sera probablement baptisé le Roboat III (selon nos pronostics), il fera 4 mètres de long.
La famille Roboat utilise en partie les mêmes algorithmes de reconnaissance visuelle que ceux des voitures autonomes, et pour cette raison précise, le modèle est équipé de Lidar (pour “Light detection and ranging”), sortes de petites antennes qui émettent de la lumière pour analyser l’environnement, de puces GPS et de capteurs spécifiques.
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D’après le compte rendu du MIT, la première mission de Roboat II dans les canaux d’Amsterdam s’est révélée concluante : en 3 heures de navigation, il n’aura dévié que de 0,17 mètre par rapport à sa trajectoire initiale, une prouesse lorsque l’on sait qu’il a dû naviguer à travers courants et remous.
Par rapport à ce qui a déjà été fait, le Roboat II a (au moins) deux particularités : c’est le premier à transporter des humains et, grâce à ses algorithmes “coopératifs”, c’est aussi le seul qui peut naviguer en mode flotte, c’est-à-dire se coordonner avec d’autres semblables pour ne faire qu’un essaim – les chercheurs disent d’ailleurs avoir été inspirés par les fourmis.
Prochaine étape côté MIT : tester le Roboat taille réelle à Amsterdam. Il faudra aussi qu’il soit capable d’anticiper des scénarios de conduite plus difficiles.
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