Les moyens techniques se démocratisant, les passionné·e·s d’intelligence artificielle se délectent de jouer avec les infinies possibilités de croisement entre le virtuel et le réel, jusqu’à, peut-être un jour, les confondre. Sur les réseaux s’échangent des outils permettant de jouer avec le machine learning.
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Pixel2Style2Pixel est un programme de réseaux antagonistes génératifs (une classe d’algorithme qui permet de générer des images de façon réaliste) qui permet des conversions d’images. Le script offre la possibilité de modifier l’angle de vue d’un visage (le passer de trois quarts à sa face), de créer une tête d’après du flou, d’intégrer une partie manquante à un portrait ou encore de concevoir un visage d’après un dessin.
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Cette dernière option a bien plu à Nathan Shipley, un directeur technique et animateur graphique spécialisé dans les effets spéciaux. Intéressé par “l’intersection entre l’art et l’intelligence artificielle”, il a partagé sur ses réseaux sociaux des exemples de ses réalisations. D’après les croquis du dessinateur Randy Bishop, il montre comment quelques coups de crayon peuvent prendre vie grâce à l’intelligence artificielle.
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Les résultats sont impressionnants : les visages se modifient au gré de simples traits. En un coup de gomme (numérique), un œil disparaît avant de refaire surface, plus gros et plus rond, un visage s’affine, des cheveux poussent… Nathan Shipley ajoute que le programme fonctionne même avec des “dessins pourris”, signalant peut-être là le futur des portraits-robots ?
Sur sa fiche de présentation, le site GitHub montre que, d’après un croquis de quelques traits, le visage créé peut avoir la peau noire. Pourtant, les exemples de Nathan Shipley ont plutôt la peau blanche. Connaissant la propension raciste que finissent souvent par revêtir les programmes d’intelligence artificielle, celui-ci reste sans doute à améliorer.
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