Aujourd’hui, freiner sur un fauteuil roulant n’a rien de simple : quand le fauteuil est dans sa lancée, il faut bloquer les roues avec ses mains pour faire le contrepoids en s’aidant d’une main courante. Ce n’est pas efficace, les membres supérieurs sont archi-sollicités (pour une population particulièrement sujette à des troubles musculo-squelettiques) et pire, on peut se brûler les mains.
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Comme le raconte la Tribune, un Lillois de vingt-neuf ans, Colin Gallois, a décidé de s’attaquer au problème après avoir assisté au triste spectacle d’une personne qui perdait le contrôle de son fauteuil dans une pente. Ingénieur chez Décathlon et spécialisé dans la conception de vélos, il a planché pendant six ans avant de mettre au point son système de freinage révolutionnaire et de créer sa boîte, Eppur.
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Son système, intégré au centre de chaque roue, est inspiré des vélos à rétropédalage. Selon son concepteur, le freinage, basé sur le même geste qu’auparavant, demanderait jusqu’à cinq fois moins d’efforts. Et le frottement est tout bonnement supprimé, puisque la main courante reste immobile par rapport à la main. Enfin, les roues, baptisées Dreeft (on appréciera le jeu de mots) peuvent se greffer sur certains fauteuils roulants déjà commercialisés.
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L’entreprise espère commercialiser 4 000 paires de roues pour 2024. Elle souhaite aussi faire reconnaître son dispositif auprès de l’Assurance Maladie afin de permettre le remboursement.
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