Qu’est-ce qui se passe ? Le frère de Pablo Escobar, le célèbre baron de la drogue colombien, a décidé de commercialiser sa propre version du smartphone pliable, parce que pourquoi pas.
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Pour rappel, Roberto Escobar, cofondateur du cartel de Medellín avec son frère Pablo, était aussi son comptable.
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Après plus de dix ans de prison pour cette histoire de drogue, un conflit au sujet d’un lance-flammes avec Elon Musk, une tentative de destitution de Trump, et enfin, une sombre histoire de cryptomonnaie, Roberto a décidé de se réinventer.
Avant de vous abreuver le cerveau des prouesses techniques du Fold 1 de Roberto Escobar, on va vous laisser juger par vous-même avec cette vidéo promotionnelle au summum de la classe et du bon goût :
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Alors, ça mord à l’hameçon ? Pour la somme modique (c’est presque pas sarcastique, pour une fois) de 350 dollars, ce qui en fait un des smartphones pliables les plus cheap du marché, vous pourrez vous le procurer.
Pour sa promo, Roberto, qui a 72 ans, s’est un peu lâché et a juste tapé sur ses “concurrents”, histoire de montrer qui dirige.
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Dans un entretien avec Digital Trends, celui qu’on surnomme El Osito (le Petit Ours) a exprimé ses ambitions : “Mon but, c’est de battre Apple, et en le faisant tout seul, comme j’ai toujours fait.” Nos cœurs battent à l’unisson pour Roberto.
Si le cofondateur du cartel de Medellín s’en prend à Apple, peut-être que les géants de la tech vont vraiment finir par tomber ?
Redevenons sérieux. Côté matos, le Fold 1, qui a un aspect bling tout doré, marche sous Android 9, avec un processeur Qualcomm Snapdragon de huitième série.
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Il dispose de deux appareils photos, un à 16 mégapixels et l’autre à 20. Enfin, deux écrans AMOLED de 7,8 pouces. Côté design, beaucoup ont remarqué que le téléphone ressemblait à une version améliorée du FlexPai de la marque Royole.
La sécurité avant tout !
Roberto est fier de sa conception, et surtout de sa solidité. Histoire de montrer à la concurrence qu’il n’est pas là pour enfiler des perles, il a dit à Digital Trends : “mon téléphone ne peut pas se casser, parce que je n’ai pas fait un écran en verre comme Samsung. Notre écran est fait d’un plastique très particulier, et nous avons quand même la meilleure résolution. Notre plastique spécial est très difficile à casser.”
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Ok Roberto. Héritage familial oblige, il n’a pas non plus laissé la sécurité au hasard sur son bijou de technologie.
Toujours auprès de Digital Trends, Roberto a tenu à rassurer les fans : “C’est super de faire un téléphone pliable, mais nous avons aussi une sécurité importante. Il est très difficile pour qui que ce soit de scanner le téléphone, que ce soit par Bluetooth, mais aussi pour le gouvernement.”
Convaincu ? Dépêchez-vous, parce que le téléphone ne sera édité qu’à 100 000 exemplaires et une offre pareille, ça ne se refuse pas.