#10. Le règne du wi-fi
Parfois, ça ne veut pas télécharger et, au départ, on ne comprend absolument pas pourquoi. Pourtant, la 4G fonctionne. On cherche, on cherche et là, on se rend compte que l’appli, par défaut, interdit l’upload ou le download quand on n’est pas connecté au wi-fi pour éviter d’exploser le budget data. Avertissement souvent inutile car la data, en France, est quasi illimitée (100 Go chez Free, que demande le peuple ?) contrairement à d’autres pays où les FAI pratiquent des prix beaucoup plus élevés.
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#9. L’assistant vocal qui se déclenche tout seul
Qu’il s’agisse de Siri sur iOS ou de l’Assistant Google sur Android, il arrive parfois qu’une voix insipide se déclenche alors qu’on ne l’a pas sonnée. D’abord on rit, on lui répond “ta gu…” puis on flippe un peu en se demandant si on n’est pas sur écoute en permanence (spoiler : on ne l’est pas). En fait, l’assistant s’était déclenché en interprétant mal un mot-clé, on appelle ça un “faux positif” (comme pour les tests Covid).
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#8. Le MMS
Si nous avons récemment fait un éloge du SMS, nous avons volontairement omis de prendre la défense du MMS. C’est bien simple : envoyer une photo, un son ou une vidéo en passant par ce bon vieux réseau GSM, ça bugue encore, surtout quand un iPhone tente de communiquer avec un Android. Heureusement, les applis sont passées par là.
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#7. Les messages de mise à jour
Ils reviennent en permanence, presque quotidiennement, et nous font tomber dans une procrastination pathologique. Il faut pourtant les faire, ces mises à jour, à la fois pour sécuriser son appareil contre les failles informatiques et pour bénéficier de la dernière fonctionnalité pas forcément utile d’Instagram. Après la mise à jour, ce n’est pas mieux. Il faut parfois remettre ses identifiants (forcément oubliés) et reparamétrer certaines options, ce qu’on aborde dans le point suivant.
#6. Les notifs des applis qui reviennent après une mise à jour
Les notifications en pagaille sont l’un des grands drames du XXIe siècle. Alors c’est vrai, les éditeurs ont pris la mesure du problème et c’est beaucoup plus facile qu’avant de les désactiver toutes. Mais parfois, alors qu’on avait dit non, elles reviennent plus insupportables que jamais. Pourquoi ? Généralement, c’est après une mise à jour. Les préférences volent en éclats et une désagréable sensation d’éternel retour nous saisit.
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#5. Les alertes sur l’espace de stockage
C’est un message qui hante chacun de nous, avant même qu’il n’apparaisse : l’espace de stockage de l’appareil est saturé, il faut nettoyer. Et là, panique absolue. On supprime quoi ? TikTok ? Des photos de soirées bourré pas si intéressantes que ça ? Les films de Netflix téléchargés qu’on ne regardera peut-être jamais ? Douleur des choix cornéliens.
#4. L’écran pété
Qu’elle était douce l’ère des 3310 qu’aurait pu chanter Charles Aznavour ! Aujourd’hui, quand un smartphone tombe, une chance sur deux pour que l’écran se fissure. Au départ, on est très fier. C’est comme une blessure de guerre, ça impressionne tous les proches qu’on se coltine un smartphone écorché par la vie, c’est presque écolo. Mais quand il retombe, aïe, le coin en bas à droite ne marche plus, il faut faire des concessions sur des fonctionnalités ou des applis. Vient le jour fatidique où l’on ne peut plus reculer, il faut passer au garage (ou racheter un smartphone si on n’aime pas la planète).
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#3. La batterie qui se décharge de plus en plus vite
Il s’agit peut-être d’une hallucination collective liée au stress de l’événement : n’avez-vous jamais remarqué qu’une batterie se décharge plus vite quand elle est à 10 % plutôt qu’à 90 % ? Rien de plus rageant que de voir le téléphone s’éteindre beaucoup plus vite que prévu sans qu’on ait de chargeur à portée de main (sinon, ce serait trop facile). On maudit Steve Jobs (même s’il n’est plus là), on maudit les dieux, on rêve d’un monde où tout marcherait déjà à l’hydrogène.
#2. Le Bluetooth
Ô rage, ô désespoir, ô enceinte indolente qui refuse de t’appairer avec mon smartphone alors que pourtant, sur la vie d’ma mère, j’ai tout bien fait comme il faut dans les réglages. Qu’on se le dise, si le diable devait se réincarner en système de communication, ce serait le Bluetooth. Attention toutefois aux raccourcis. Ce n’est pas le Bluetooth en soi le problème, ce sont les surcouches des fabricants.
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#1. Le correcteur orthographique
Peut-être le pire de tous les fléaux qui nous aura fait perdre des heures de notre courte existence absurde et beaucoup de cheveux au passage. Le mal ? On tape un mot, souvent de l’argot ou une abréviation, la seule chose qui fait évoluer la langue et nous assure qu’elle n’est pas morte, et là le correcteur hyper conservateur ne reconnaît ce dérapage volontaire et suggère autre chose. On efface pour repartie de zéro, et le correcteur corrige encore une ou deux fois avant de comprendre. Un supplice raffiné.
On a oublié des désagréments ? C’est normal, on n’est pas omniscients. Écrivez-nous quand même hellokonbinitechno@konbini.com, ça nous fera plaisir et normalement on vous répondra.