Meta a annoncé mercredi la suppression de 11 000 emplois, soit environ 13 % de ses effectifs, un plan social de grande envergure dans un secteur technologique lourdement affecté par la crise économique.
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Au 30 septembre 2022, Meta, la maison mère de Facebook, Instagram ou encore WhatsApp, comptait 87 000 employés à travers le monde. Cette suppression d’emplois compte donc pour environ 13 % de l’effectif global.
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“Aujourd’hui, je partage certains des changements les plus difficiles que nous ayons faits dans l’Histoire de Meta”, a annoncé le patron du groupe, Mark Zuckerberg, dans un message adressé aux salariés. “J’ai décidé de réduire la taille de notre équipe d’environ 13 % et de me séparer de 11 000 de nos employés talentueux.”
2020 avait été une année record durant laquelle l’entreprise (encore Facebook à ce moment-là) avait doublé son bénéfice net, le portant à 9,5 milliards de dollars. Depuis son changement de nom pour Meta, il y a un an, le chiffre d’affaires a baissé de 4 % et le bénéfice net s’est effondré de moitié pour arriver à seulement 4,4 milliards de dollars.
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Après la parution de ces résultats à la baisse, les actions du groupe ont chuté en Bourse il y a quelques semaines. Mark Zuckerberg s’était ainsi adressé aux analystes :
“Nous affrontons un environnement macroéconomique instable, une concurrence accrue, des problèmes de ciblage publicitaire et un accroissement des coûts pour nos investissements à long terme.”
Récemment, c’est Elon Musk, nouveau propriétaire de Twitter, qui a annoncé la suppression de 7 500 employés, soit la moitié des effectifs de son réseau social fraîchement acquis.
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Les plateformes font aujourd’hui face à une conjoncture économique complexe en pleine crise inflationniste. Les nombreuses coupes dans les budgets marketing ont également eu un impact sur ces géants de la tech qui dépendent en grande partie des revenus publicitaires générés sur leurs plateformes.