On vous le racontait un peu plus tôt : en Russie, les VPN sont désormais une arme de choix pour contrer la censure. Grâce à ces virtual private networks, on peut simuler une connexion depuis un autre pays pour consulter les réseaux sociaux. Là où ça bloque, c’est lorsque le Kremlin force Google à déréférencer les sites Web permettant justement de se procurer un VPN.
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Selon Forbes, après un échange avec Surfshark, une société de services VPN, plus de 36 000 adresses de sites Web ont été visées en Russie au mois de mars. C’est plus précisément Roskomnadzor, l’agence de “régulation” des télécommunications en Russie, qui a forcé Google à retirer ces URL de son référencement dans le pays. Un représentant de Surfshark explique :
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“Le pic de demandes de suppression [de sites VPN] le plus important a été recensé au milieu de la deuxième semaine de la guerre, lorsque le Kremlin a banni plusieurs plateformes médiatiques, dont Facebook, Twitter, YouTube, tandis que d’autres ont fermé leur accès suite à la loi des ‘fake news’.”
Ce pic coïncide justement avec le nombre de Russes ayant fait l’acquisition d’un service VPN ; 3 500 % de plus qu’en temps normal, note Surfshark. Au total, près d’un demi-million de Russes, 400 000 environ, ont téléchargé l’une des cinq applications les plus populaires de services VPN, déclare le vice-président d’Apptopia, entreprise d’analyse mobile.
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Le dernier pic similaire de téléchargements de services VPN dans le monde remonte à mai 2020, à Hong Kong, en plein débat sur la loi sur la sécurité nationale. Il avait alors atteint une hausse de 700 %.
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