Alphabet Inc., la maison mère de Google, vient d’annoncer le licenciement de 12 000 employé·e·s dans le monde entier. La société employait près de 187 000 personnes dans le monde fin septembre 2022. 6 % de son effectif est donc concerné, selon des informations partagées par Reuters. Une vague de suppression de postes supplémentaire dans l’industrie de la technologie, alors que son rival Microsoft a lui aussi prévu de licencier 10 000 salarié·e·s d’ici la fin de la troisième partie de l’année 2023.
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Plusieurs départements de Google sont concernés : le recrutement, l’ingénierie, l’équipe produit et d’autres postes en interne. Aux États-Unis, les licenciements ont aussitôt eu lieu ; la procédure devrait prendre plus de temps dans les autres pays concernés, en fonction de la législation en vigueur.
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“Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaire”, a indiqué Sundar Pichai, patron d’Alphabet, dans un courriel adressé aux employés. “Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché dans un contexte économique différent de celui que nous connaissons aujourd’hui”, a-t-il ajouté, précisant que la conjoncture contraignait l’entreprise à réduire les effectifs et qu’il assumait “l’entière responsabilité des décisions qui nous ont menés ici”.
“Je suis convaincu de l’énorme opportunité qui s’offre à nous grâce à la force de notre mission, à la valeur de nos produits et services et à nos investissements précoces dans l’IA”, a-t-il conclu.
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