NFT, NFT, NFT… On entend cet acronyme un peu barbare partout ces jours-ci. Et pour cause, les non-fungible tokens (jetons non fongibles) permettent de vendre des œuvres virtuelles, diffusées sur Internet, en apposant un sceau d’authenticité à tout bien virtuel vendu en ligne. Et ça fait un carton.
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Dernier exemple en date : Jack Dorsey, cofondateur et PDG de Twitter, a annoncé le 9 mars la mise en vente du tout premier tweet de la plateforme, le célèbre “just setting up my twttr“, soit “en train de configurer mon twttr”, publié par lui-même le 21 mars 2006. Le tweet vient d’être vendu pour 2,9 millions de dollars en Ethereum, une cryptomonnaie similaire au Bitcoin.
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Le tweet a été vendu via la plateforme Valuables, qui a remis cette sorte de certificat d’authenticité à Jack Dorsey grâce à la blockchain. Le site lui-même conserve 5 % du produit de la vente, tandis que Jack Dorsey, après avoir converti son bénéfice en Bitcoin, l’a reversé à l’ONG GiveDirectly Africa – qui transmet ensuite directement les dons aux personnes en situation de pauvreté.
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Et l’acheteur ? Il s’agit de Sina Estavi, un entrepreneur installé en Malaisie, PDG de Bridge Oracle et Cryptoland, deux plateformes spécialisées dans la blockchain et les cryptomonnaies.
Malgré cette somme conséquente, on est loin du record établi par l’artiste américain Beeple, qui a vendu un fichier JPEG intitulé “Everydays: The First 5 000 Days” pour 69,3 millions de dollars en passant par Christie’s, une fameuse société de vente aux enchères britannique.
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John Cleese, l’acteur britannique cofondateur des Monty Python, a lancé pour sa part la vente d’une œuvre réalisée sur son iPad – le pont de Brooklyn, à New York – pour plus 69 millions de dollars si l’on veut l’obtenir immédiatement. Énorme troll ? Pour le moment, personne n’a mis le cash directement sur la table, si l’on peut dire, mais les enchères s’élèvent à plus de 33 000 dollars.