L’uberisation de la drogue, c’est peut-être pour demain. Après avoir investi le marché des véhicules de tourisme avec chauffeur puis celui de la livraison de nourriture, la start-up californienne Uber réfléchit à mettre les pieds dans le marché du cannabis.
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De manière légale, bien entendu. Ce qui sous-entend que si un Uber se lance dans la “weed delivery”, ce sera uniquement aux États-Unis, dans les États où la vente et la consommation d’or vert sont autorisées par la loi. Et peut-être au Canada, qui sait ?
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Pour le moment, nous n’en sommes qu’au stade où le PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi, a exprimé son intérêt pour le sujet. “Quand la voie sera libre pour le cannabis, lorsque les lois fédérales entreront en jeu, nous allons absolument nous pencher sur la question, a-t-il affirmé lors d’une interview avec CNBC. Nous voyons tellement d’opportunité là-dessus et nous allons nous concentrer sur ces opportunités.”
En l’occurrence, la loi fédérale américaine interdit encore la consommation d’herbe, mais elle autorise les États à légaliser. Et quinze d’entre eux ont passé le cap de l’autorisation de la weed à usage récréatif ces dernières années. New York est devenu le dernier d’entre eux à la fin du mois de mars dernier.
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Récemment, Uber a également racheté l’application américaine Drizly, spécialisée dans la livraison de boissons alcoolisées, pour environ 915 millions d’euros. L’application va être intégrée à Uber Eats, dans un premier temps uniquement aux États-Unis.
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