“Alors que le peuple ukrainien combat une guerre qui lui a été imposée et lutte pour sa survie, le cybersexisme ciblant les Ukrainiennes explose”, constatait Stop Fisha dans un post Instagram publié il y a une poignée de jours. Pour cause : depuis le début de la guerre en Ukraine, jeudi 24 février dernier, des internautes hypersexualisent les Ukrainiennes.
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Sur Google Trends, un outil de Google Labs qui permet de suivre en temps réel la popularité des termes recherchés sur Google, l’intérêt pour les recherches “ukrainian girls” et“ukrainian porn” ont explosé à la fin de la semaine dernière dans tous les pays confondus.
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L’information a été relayée par Andréa Bescond, actrice, autrice, réalisatrice et militante pour les droits de l’enfant, et Laila Mickelwait, fondatrice de Traffickinghub, un mouvement visant à fermer le site Web Pornhub, et de Justice Defense Fund, une ONG luttant contre le traffic sexuel et les violences sexuelles en général.
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Même phénomène du côté des sites pornographiques en particulier, tels que Pornhub. Là, les termes “ukrainian”, “ukraine” et “ukrainian girl” apparaissent eux aussi tout en haut de la liste des sujets en “tendance”.
La manifestation d’un fétichisme sexuel sordide, qui révèle une fois de plus le caractère “purement horrifiant” de l’industrie de la pornographie, s’indignait dans un tweet Tom Farr, à la tête de la défense juridique de l’association britannique Centre to End All Sexual Exploitation (Cease) :
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“Les profondeurs absolues de la souffrance et de la misère humaine ne sont qu’une autre ‘catégorie’ pour l’industrie pornographique. Elle prend tous les aspects de notre humanité, les transforme en produits les plus dépravés et déshumanisés qui soient, puis nous les revend.”
Pour nous écrire : hellokonbinitechno@konbini.com.
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