Serena Williams se classe aux côtés d’icônes telles que Mohamed Ali parmi les légendes du sport, se sont accordés en août dernier les anciens champions John McEnroe et Chris Evert.
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“Je la placerais tout là-haut, parce qu’elle a révolutionné le jeu, et aussi pour l’influence qu’elle a exercée sur les femmes et les gens dans le monde entier”, a argué Evert, consultante pour ESPN. “C’est une superstar. Ce qui m’impressionne le plus, c’est son impact en dehors des courts et la façon dont elle a amené les jeunes femmes à user de leur pouvoir, à dire ce qu’elles pensent, à ne pas avoir peur”, a-t-elle insisté.
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Une joueuse révolutionnaire
McEnroe, également analyste pour le média américain, a qualifié Serena de “plus grande joueuse de tous les temps”, en usant de l’acronyme “GOAT”. “Elle s’est placée dans le panthéon, aux côtés des Billie Jean King, Mohamed Ali, Michael Jordan, Tom Brady. C’est là qu’elle se trouve. Elle est devenue l’icône des icônes.”
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Pour l’ancien vainqueur de sept tournois majeurs, Williams a changé le jeu. “Elle est passée à un niveau supérieur parce qu’elle avait le meilleur service de tous les temps, meilleur que celui de beaucoup de gars. Je la comparerais, d’une certaine manière, au basketteur (NBA) Stephen Curry, pour la façon dont elle a changé les choses. Tout le monde fait des tirs à 3 points, mais personne ne le fait aussi bien que lui”, a-t-il développé.
Puissante sur les courts, intrépide en dehors
“Sur les courts, c’est évident, il y a sa puissance, sa résistance mentale. Mais ce qui m’a vraiment impressionné, c’est l’intrépidité dont elle fait preuve. Elle ne s’est jamais fixé de limites dans le tennis ou dans la vie”, a salué Evert, qui possède un des plus gros palmarès du tennis avec dix-huit Grands Chelems à son actif – cinq de moins que Serena.
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Serena “a vraiment dit ce qu’elle pensait… sur tellement de sujets : la honte qu’on peut ressentir s’agissant de notre corps, les mères qui travaillent, les femmes de couleur, l’émancipation des femmes… C’est très inspirant. Ces messages sont plus profonds et plus puissants que ce qu’elle a fait sur le court”, a-t-elle ajouté.
Quant aux ambitions que pouvait nourrir Williams, pour son dernier US Open, Chris Evert a prévenu : “Ne la sous-estimez pas”, tout en admettant que “ce sera difficile pour elle d’atteindre la deuxième semaine”. La joueuse aux vingt-trois titres du Grand Chelem reste sur deux éliminations précoces aux WTA 1000 de Toronto et de Cincinnati.