Quand Kylian Mbappé a inscrit le but de la première égalisation dans la finale de la Coupe du monde face à l’Argentine, tous les Bleus se sont empressés de célébrer avec l’attaquant du PSG, alors en dehors des limites du terrain. Tous, sauf un, que Théo Hernandez a poussé afin qu’il reste sur la pelouse dans la partie de terrain de l’Albiceleste.
Publicité
Non pas parce que le joueur sent mauvais ou qu’il n’est pas aimé de ses camarades, loin de là, mais pour éviter que les Argentins n’en profitent pour marquer sur l’engagement alors que les Français n’étaient pas sur le terrain. En restant dans le camp adverse, il se met hors-jeu et la remise en jeu ne peut avoir lieu.
Publicité
Selon la loi 3, alinéa 1, des lois du football “si une équipe a moins de sept joueurs parce que l’un ou plusieurs d’entre eux ont délibérément choisi de quitter le terrain, l’arbitre n’est pas obligé d’arrêter le jeu et l’avantage peut être joué, mais le match ne doit pas reprendre après que le ballon n’est plus en jeu si une équipe n’a pas le minimum de sept joueurs.” On comprend mieux le geste de Théo Hernandez.
Publicité
En 2019, dans un match de championnat de première division marocaine, l’équipe de CAY Berrechide s’était fait piéger de la sorte en voulant réaliser une célébration selfie après un but. Problème : en pleine réalisation de leur selfie, ils se font surprendre par leurs adversaires qui en profitent pour engager et se présenter dans la surface. Quand les joueurs en train de fêter s’en rendent compte, il est déjà trop tard malgré leur retour en trombe. Résultat : penalty, égalisation et une story jamais publiée.