Pourquoi le 3e but de l’Argentine aurait dû être annulé ?

Publié le par Abdallah Soidri,

© JULIAN FINNEY / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP

La loi 3 des lois du football est formelle.

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C’est un point de règlement qui a échappé au corps arbitral de la finale de la Coupe du monde Argentine-France. À la 109e minute, Lionel Messi inscrit le 3e but de l’Albiceleste en reprenant à bout portant le ballon dégagé par Hugo Lloris. Mais il n’aurait pas dû être validé, car au moment où l’attaquant argentin armait sa frappe, deux remplaçants argentins étaient sur la pelouse, ce qui est contraire à la loi 3 des lois du football.

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L’alinéa 9 de cette loi dispose : “Si, après un but, l’arbitre réalise avant la reprise du jeu qu’une personne en plus était sur la pelouse au moment du but, l’arbitre doit annuler le but si cette personne était : un joueur, un remplaçant, un joueur remplacé, un joueur exclu, un membre du staff de l’équipe ayant marqué.”

La loi 3 précise également que l’arbitre, après avoir constaté cette infraction, doit faire reprendre le jeu avec “un coup franc direct à l’endroit où la personne supplémentaire se trouvait”.

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Hélas, les chances de voir aujourd’hui ce but annulé sont nulles. L’alinéa 9 de la loi 3 des lois du football est également formel là-dessus : “Si, après qu’un but est marqué et que le jeu a repris, l’arbitre réalise qu’une personne supplémentaire était sur la pelouse quand le but a été marqué, le but ne peut pas être annulé.” Cruel, mais c’est la loi.