Quand on a découvert les portraits des candidats de Koh-Lanta cette saison, son visage, son prénom et sa famille nous disaient quelque chose : Pauline est la sœur de Théo Pourchaire, un pilote de Formule 2 que nous avions rencontré il y a quelques mois. Après avoir elle aussi couru des championnats de France et décidé de s’occuper de la carrière de son petit frère, Pauline a voulu se lancer dans une nouvelle aventure, et pas des moindres : Koh-Lanta.
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Après la réunification, Pauline a malheureusement été éliminée directement après une épreuve cruelle. Retour sur son aventure.
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Konbini sports ⎜ Que ressens-tu après avoir revu cette terrible élimination ?
Pauline ⎜ C’est bizarre, car on connaît l’issue de l’épreuve, et pourtant, quand on regarde, on est stressés comme s’il pouvait se passer autre chose. Là, on voit exactement ce qu’on fait mal, et on a envie de s’étrangler ! [Rires.]
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Es-tu fière de ton parcours tout de même, avec le recul ?
Oui, je suis quand même fière, mon but était d’atteindre la réunification, c’est fait. Malgré cette pression supplémentaire, j’y suis quand même arrivée, grâce à une bonne stratégie dans un groupe que j’apprécie énormément.
Quand tu parles de pression, de quoi tu parles exactement ?
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Du bracelet maudit, surtout. Je savais que j’étais protégée par les ex-verts, mais dans un jeu, on ne sait jamais, il peut toujours y avoir une stratégie contre toi. J’avais envie de leur faire confiance, mais j’évitais de faire trop de vagues, de dire des choses qui pouvaient se retourner contre moi, j’ai essayé d’être discrète jusqu’à la réunification.
Qu’est-ce que tu as appris de toi pendant ce Koh-Lanta ?
Que j’étais bien plus calme que ce que je pensais. Dans la vie de tous les jours, j’aime bien gue*ler. Là, d’avoir mon bracelet, d’être entourée de gens que je ne connaissais pas avant, ça dévoile un côté de ma personnalité que je ne connaissais pas. Je pensais être impatiente et en fait, même quand j’avais faim, je suis restée calme et ça m’a étonnée.
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Alors, le plus dur, c’est la survie ou la vitesse ?
Franchement, la survie, parce que la vitesse, c’est un plaisir, et la survie pas toujours.
Justement, parlons de vitesse, peux-tu revenir sur ton parcours ?
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On a grandi dans le sport automobile avec mon frère car mon père est un grand passionné. On a commencé le karting en famille, dans des compétitions locales, régionales, puis nationales, qu’on gagnait. J’ai arrêté car c’était un investissement financier trop lourd, et on se retrouve à suivre la carrière de mon frère tous ensemble, alors qu’à la base c’était juste pour s’amuser. J’ai aussi fait des élections de Miss après ma carrière en sport auto, on a le goût des défis dans la famille ! J’ai voulu passer d’un milieu hyper masculin à un truc hyper féminin, puis passer dans un truc sans hygiène ni beauté, on aura fait le tour ! [Rires.]
Tu voulais faire Koh-Lanta aussi pour prouver à tes proches de quoi tu étais capable. Quel est aujourd’hui leur ressenti ?
Eux aussi ont découvert ce côté calme et discret que je n’ai pas dans la vie de tous les jours. Là où ils m’ont le plus reconnue, c’est pour former des stratégies et s’allier aux bonnes personnes. Dans le sport auto, il faut analyser les personnes en face de nous plus rapidement que les autres, et je me suis attachée à des personnes chez les verts qui sont devenue influentes ensuite. Ça m’a pas mal aidée pour avancer dans le jeu.
Quel est ton meilleur souvenir de l’aventure ?
Les premières nuits avec les verts où on a appris à se découvrir. Les nuits étaient complètement pourries, c’était horrible, mais on a beaucoup rigolé, on s’est raconté nos vies et des liens forts se sont forcément créés à ce moment-là. C’est ce que je retiendrai.
As-tu gardé le contact avec certains ?
Là, par exemple, je pars en week-end à Montpellier, il y a une team “sud” assez forte, avec quatre ou cinq autres aventuriers, François, Ambre, Nicolas, Louana et Jean-Philippe.
Beaucoup d’aventuriers nous disent qu’après Koh-Lanta, ils sont devenus accros à la survie. Est-ce ton cas aussi ? Repartirais-tu sur un autre Koh-Lanta ?
Ouais grave, quand on ne gagne pas, surtout, on pense qu’on peut faire mieux. Là, je sais quel point de ma personnalité je peux mieux préparer, je pense pouvoir faire mieux.
Que peut-on te souhaiter ?
Koh-Lanta donne encore plus le goût du challenge et du défi, et en restant dans ma passion qui est le sport auto, j’aimerais par exemple lancer une chaîne YouTube sur le quotidien des sportifs dans ce domaine.